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Dernière mise à jour le · 6 min

Résumé de l’article
La liasse fiscale est une déclaration annuelle regroupant le bilan, le compte de résultat et plusieurs tableaux financiers pour calculer l’impôt.
Toutes les entreprises soumises à l’impôt réel doivent la produire, sauf les auto-entrepreneurs.
Son contenu varie selon le régime d’imposition et le chiffre d’affaires de l’entreprise (régime normal ou simplifié).
Elle doit être déposée chaque année dans les délais, par télétransmission via EFI ou EDI.
Une erreur ou un retard peut entraîner des pénalités, des intérêts de retard et un risque de contrôle fiscal.
La liasse fiscale vous paraît obscure, voire un peu anxiogène ? Vous n’êtes pas seul : chaque année, de nombreux dirigeants se demandent à quoi elle sert vraiment et pourquoi elle est indispensable à la vie de leur entreprise. Derrière ce terme technique se cache pourtant un ensemble de documents clés, directement liés à votre résultat et à votre imposition.
À quoi correspond exactement la liasse fiscale, qui doit la produire et à quel moment ? Quelles entreprises sont concernées et quels sont les risques en cas d’erreur ou d’oubli ? Dans cet article, vous découvrirez tout ce qu’il faut savoir pour comprendre la liasse fiscale, son contenu et son rôle, sans jargon inutile.
La liasse fiscale est une déclaration de résultat que l’entreprise réalise et transmet à l’administration chaque année dans le but de calculer le montant de l’impôt à payer. Elle est ainsi composée de :
la déclaration des résultats
du bilan et du compte de résultat
du tableau des immobilisations
du tableau des amortissements
du tableau des provisions
de la valeur ajoutée produite
de la composition du capital social
L’utilité première de la liasse fiscale est de pouvoir déterminer le montant de l'impôt auquel doit s’acquitter l’entreprise concernée. Cependant, la liasse fiscale peut également servir de boussole quant à la santé financière de l’entreprise : il s'agit d'un indicateur solide auprès des banques, des clients et des sociétés en bourse.
La liasse fiscale doit être produite par l’entreprise elle-même, quelle que soit sa forme juridique ou son régime d’imposition. Sont concernées toutes les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés ou à l’impôt sur le revenu dans un cadre réel (réel simplifié ou réel normal).
Cela inclut les sociétés commerciales (SAS, SARL, SA…), mais aussi certaines entreprises individuelles, dès lors qu’elles ne relèvent pas du régime micro. Seuls les auto-entrepreneurs échappent à cette obligation, puisqu’ils relèvent d’un régime déclaratif spécifique et allégé.
Les éléments qui composent votre liasse fiscale sont plus ou moins importants en fonction de la taille de votre entreprise. Cependant, si plusieurs éléments composent la liasse fiscale, celle-ci est constituée principalement de deux parties majeures.
La première partie est une déclaration qui dépend du régime d’imposition auquel vous êtes soumis : il s’agit de la déclaration des résultats. La deuxième partie concerne les 18 tableaux annexes qui reprennent les éléments de l’exercice.
La déclaration des résultats de votre entreprise est donc dépendante de votre régime d’imposition. Ce dernier va donc engendrer des éléments spécifiques qui lui sont propres et qui sont à prendre en compte. Ainsi, deux régimes émergent :
L'impôt sur les sociétés (IS) : dans le cas d’espèce, la liasse fiscale doit contenir la déclaration 2061
L'impôt sur le revenu (IR) : ici, les déclarations à remplir sont la déclaration 2031 pour les bénéfices industriels et commerciaux et la déclaration 2035 pour les bénéfices non commerciaux. De ce fait, ces déclarations se soumettent au barème progressif de l’IR
Le contenu de la liasse fiscale d’une entreprise dépend également des régimes normaux ou des régimes simplifiés dont elle relève. Il est dit qu’une entreprise relève du régime normal lorsque son chiffre d’affaires annuel est supérieur à 763 000 € dans le cadre d’activités commerciales, mais aussi lorsque son chiffre d’affaires est supérieur à 230 000 € dans le cadre de prestations de services.
Si un établissement ne respecte pas l’un de ces critères, il est redirigé en régime simplifié. Ainsi, les liasses des entreprises soumises au régime normal doivent contenir :
Le bilan de leurs actifs
Le bilan de leurs passifs
Le compte de résultat
L'état des immobilisations
L’état des amortissements
L’état des créances et des dettes
L’ébauche de calcul du résultat fiscal
Des documents rapportant les déficits, les plus-values et l’affectation du résultat
L’état détaillant les plus-values à court terme
Le reporting des moins-values à long terme
Des documents indiquant la réserve spéciale des plus-values à long terme et la valeur ajoutée
Un document justifiant la répartition du capital social
Une pièce qui détaille les provisions du bilan
Les détails relevant les filiales et les différentes participations
En revanche, les entreprises soumises au régime simplifié relèvent d’obligations moins conséquentes. Celles-ci doivent fournir :
Un compte de résultat
Une pièce rapportant les provisions et les éventuels déficits
Un bilan unique récapitulatif des actifs et du passif
L’état des immobilisations, des amortissements et des plus et moins-values
Un document comportant la valeur ajoutée
Un document justifiant de la répartition du capital social
L’état des filiales et des participations
La liasse fiscale est établie chaque année, à la clôture de l’exercice comptable. Elle doit être transmise à l’administration fiscale dans un délai de trois mois après la date de clôture. Pour les entreprises qui clôturent au 31 décembre, la déclaration doit en pratique être déposée au plus tard au mois de mai de l’année suivante.
Lorsqu’une entreprise doit déclarer sa liasse fiscale, elle doit la télétransmettre au service des impôts des entreprises dont elle est concernée. Il existe 2 modes de télétransmission possibles pour les entreprises, ces modes sont les suivants :
Mode EFI (échange de formulaires informatisés) : l’entreprise peut effectuer ses déclarations et ses paiements directement depuis l’espace abonné des professionnels.
Mode EDI (échange de données informatisé) : les partenaires EDI, tels que l'expert-comptable ou un prestataire spécialisé (organisme de gestion agréé, association de gestion comptable…), transmettent les déclarations et les paiements de l'entreprise à l'administration fiscale.
Réaliser une liasse fiscale n’est pas toujours facile pour les créateurs d’entreprises. Il s’agit d’un exercice qui nécessite des compétences poussées en fiscalité. De ce fait, il est recommandé d’avoir recours à un expert-comptable afin de vous faciliter la tâche.
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Une liasse fiscale transmise en retard, incomplète ou comportant des erreurs peut entraîner des pénalités financières automatiques. L’administration fiscale applique alors des majorations sur l’impôt dû, auxquelles s’ajoutent des intérêts de retard. Même une simple omission ou une incohérence entre les documents comptables peut suffire à déclencher ces sanctions, alourdissant rapidement la charge fiscale de l’entreprise.
Au-delà des pénalités, une liasse fiscale non conforme augmente fortement le risque de contrôle fiscal. L’administration peut demander des justificatifs complémentaires, revoir le calcul du résultat fiscal ou procéder à un redressement. Ces situations mobilisent du temps, de l’énergie et peuvent fragiliser la relation avec les banques, les investisseurs ou les partenaires, pour qui la liasse fiscale constitue un indicateur clé de la fiabilité financière de l’entreprise.
Il est possible de faire sa liasse fiscale soi-même, mais cela nécessite de solides connaissances en comptabilité et fiscalité.
Vous pouvez obtenir votre liasse fiscale en la préparant via votre comptabilité annuelle ou en demandant à votre expert-comptable de la transmettre à l’administration.

Article écrit par Clementine
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