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Dernière mise à jour le · 6 min

Entre déclarations fiscales, acomptes d’impôt et paiements de taxes, les entreprises doivent jongler avec de nombreuses dates clés. Un oubli ou un retard peut coûter cher. Mais pas de panique ! Grâce à notre calendrier fiscal 2025, découvrez toutes les dates fiscales incontournables de l’année et nos conseils pratiques pour anticiper vos obligations sereinement.
En France, l'année fiscale débute généralement le 1er janvier et se termine le 31 décembre, coïncidant ainsi avec l'année civile. Ce fonctionnement est adopté par la majorité des entreprises, car il facilite la gestion comptable et fiscale en s’alignant sur le calendrier habituel. Cependant, la législation offre aux entreprises une grande flexibilité en leur permettant de choisir librement la date de début de leur exercice fiscal.
Par exemple, une entreprise peut décider d’ouvrir son exercice comptable le 1er avril ou le 1er septembre, selon ce qui correspond le mieux à son activité ou à ses cycles économiques. Quelle que soit la date choisie, la durée de l’exercice doit impérativement être de 12 mois. Cette exigence garantit une analyse complète et cohérente de la performance financière de l’entreprise sur une période entière.
Ce choix permet notamment aux entreprises saisonnières ou aux structures ayant des activités cycliques d’adapter leur année fiscale à leurs périodes d’activité intense ou creuse, optimisant ainsi la gestion de leur trésorerie et la planification fiscale.
Voici les dates importantes à retenir pour l'année 2025. Toutefois, il est important de noter que vos échéances fiscales peuvent varier en fonction de la date de clôture de votre exercice comptable. Les dates ci-dessous concernent les sociétés dont l'exercice se termine le 31 décembre 2024.
En cas de déclaration en retard, l’administration fiscale applique des sanctions qui varient selon la nature et l’intention du retard. Ces pénalités peuvent rapidement peser sur la trésorerie d’une entreprise. Voici les principales conséquences :
Un retard de paiement, même non intentionnel, entraîne des majorations calculées sur le montant de l’imposition due :
10 % de majoration si la régularisation intervient dans les 30 jours suivant une mise en demeure.
40 % de majoration si le paiement n’est toujours pas effectué après ce délai.
80 % de majoration si l’administration fiscale considère qu’il s’agit d’une activité occulte, c’est-à-dire non déclarée intentionnellement.
Un défaut lié à un oubli ou une erreur peut être jugé délibéré par l’administration fiscale :
40 % de majoration en cas de manquement intentionnel ou de négligence grave.
80 % de majoration si des manœuvres frauduleuses sont identifiées, par exemple en cas de dissimulation volontaire d’informations ou de falsification des données.
En plus des majorations, des intérêts de retard s’appliquent sur les montants non réglés. Ces intérêts, calculés à un taux de 0,2 % par mois, s’accumulent jusqu’à la régularisation complète, même si le contribuable est de bonne foi.
Bien gérer ses échéances fiscales est indispensable pour assurer la stabilité financière de son entreprise. Anticiper ses obligations évite les pénalités de retard et permet de mieux gérer sa trésorerie. Pour cela, mettre en place des rappels automatiques ou utiliser des outils de gestion simplifie grandement cette organisation. Dans cette continuité, centraliser ses documents comptables dans un espace numérique sécurisé facilite la préparation des déclarations et limite les erreurs. En cas de contrôle fiscal, avoir tous ses justificatifs à portée de main est un véritable atout qui permet de gagner du temps et d’éviter les complications.
Par ailleurs, il est judicieux d’automatiser certaines tâches, comme les calculs de TVA ou la génération des déclarations. Cela fait non seulement gagner du temps, mais réduit également les risques d'erreurs. Les logiciels de comptabilité, comme Clementine, proposent des rappels d’échéances intégrés pour s’assurer de ne rien oublier. Cependant, au-delà des outils, il peut être intéressant d’adapter son régime fiscal. Selon la situation de l'entreprise, passer à l’impôt sur les sociétés peut offrir des avantages fiscaux. Ce choix stratégique doit néanmoins être mûrement réfléchi et idéalement validé par un professionnel.
En cas de difficultés financières, il est également possible de solliciter un échelonnement des paiements auprès de l’administration fiscale. Cette option permet d’alléger temporairement la charge financière en répartissant les règlements sur plusieurs mois, évitant ainsi une pression trop forte sur la trésorerie.
Pour garantir la conformité et optimiser la gestion de vos obligations fiscales, l’accompagnement d’un expert-comptable est une véritable valeur ajoutée.
Chez Clementine, nos experts-comptables vous offrent un suivi personnalisé pour anticiper vos échéances, optimiser votre fiscalité et gérer efficacement votre trésorerie.
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Article écrit par Clementine
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