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La flat tax continue de faire parler d’elle en 2025 : devez-vous l’accepter telle quelle ou existe-t-il des alternatives plus avantageuses ? Si vous êtes entrepreneur ou investisseur, cette question touche directement votre portefeuille. Le principe semble simple, un impôt unique sur vos dividendes et revenus financiers, mais derrière ce taux fixe se cache une mécanique fiscale qu’il vaut mieux comprendre avant de faire vos choix.
Dans cet article, vous découvrirez ce qu’est la flat tax, son taux en 2025, qui y est soumis, comment elle s’applique, et surtout dans quels cas il peut être intéressant d’opter pour le barème progressif à la place.
La flat tax, également appelée prélèvement forfaitaire unique (PFU), est un mode d’imposition simplifié des revenus du capital. Elle s’applique principalement aux dividendes versés par une société, aux intérêts et aux plus-values réalisées sur des titres financiers. Contrairement au barème progressif de l’impôt sur le revenu, la flat tax consiste en un taux unique, identique quel que soit le montant des gains. L’idée est d’offrir plus de lisibilité et d’attractivité fiscale, notamment pour les investisseurs et dirigeants d’entreprise.
En 2025, le montant de la flat tax reste fixé à 30% du revenu perçu. Cette imposition se décompose en deux parties :
12,8% d’impôt sur le revenu,
17,2% de prélèvements sociaux (CSG, CRDS et prélèvements additionnels).
Ce taux global de 30% s’applique de la même manière, que vous perceviez 1 000€ ou 100 000€ de dividendes. C’est là tout l’intérêt de la flat tax 2025 : une imposition forfaitaire, simple et lisible.
La flat tax concerne toutes les personnes physiques fiscalement domiciliées en France qui perçoivent des revenus du capital. Concrètement, il peut s’agir :
des dirigeants de sociétés qui se versent des dividendes
des investisseurs particuliers qui perçoivent des intérêts d’obligations ou des plus-values mobilières
des épargnants titulaires de comptes-titres ordinaires
Les sociétés, quant à elles, ne sont pas directement concernées par la flat tax puisqu’elles sont imposées à l’impôt sur les sociétés (IS). Ce sont bien les associés et actionnaires qui supportent la taxation lorsqu’ils retirent des revenus.
L’application de la flat tax est automatique au moment de la distribution des dividendes ou du versement des intérêts. L’établissement payeur (par exemple, la banque ou la société qui verse les dividendes) prélève directement un acompte de 30%. Cet acompte vient ensuite s’imputer sur l’impôt définitif lors de la déclaration annuelle de revenus.
Toutefois, le contribuable peut choisir d’opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu, s’il estime que ce mode de calcul est plus favorable. Cette option se fait lors de la déclaration, et elle est irrévocable pour l’ensemble des revenus du capital perçus au cours de l’année.
Le paiement de la flat tax intervient en deux temps. D’abord, un prélèvement à la source est effectué au moment du versement des dividendes ou intérêts : c’est un acompte obligatoire de 12,8% (sauf dispense possible pour certains foyers modestes). Ensuite, lors de la déclaration annuelle, l’administration fiscale calcule le montant exact dû, en ajoutant les prélèvements sociaux. Si vous avez déjà payé plus que nécessaire, vous bénéficiez d’une restitution. Dans le cas contraire, vous devez compléter le paiement.
La principale différence entre la flat tax et le barème progressif réside dans le mode de calcul. La flat tax applique un taux unique de 30%, quel que soit le montant des revenus. À l’inverse, le barème progressif de l’impôt sur le revenu tient compte de l’ensemble des revenus du foyer fiscal et applique des tranches d’imposition.
Voici le barème progressif applicable aux revenus de 2024 :
Le fonctionnement est progressif : le revenu imposable est divisé par le nombre de parts fiscales du foyer, puis chaque tranche est appliquée successivement. Concrètement, une partie du revenu est taxée à 0%, puis la tranche suivante à 11%, et ainsi de suite. L’impôt obtenu est ensuite multiplié par le nombre de parts fiscales. Contrairement à la flat tax 2025, qui applique un taux fixe dès le premier euro de revenus du capital, le barème progressif permet de bénéficier d’un impôt plus faible sur une partie des gains, mais peut devenir plus lourd dès que les revenus franchissent certaines tranches supérieures.
Il n’est pas possible d’échapper totalement à l’imposition des dividendes, mais il existe des moyens de réduire la charge fiscale. L’une des solutions consiste à opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu lorsque celui-ci est plus favorable que la flat tax. Par ailleurs, certains dispositifs d’épargne (comme le PEA, Plan d’Épargne en Actions) permettent d’exonérer les dividendes et plus-values après une certaine durée de détention, sous conditions. En 2025, le PEA reste un outil efficace pour investir en bourse sans supporter la flat tax.
Prenons un exemple concret : un entrepreneur perçoit 10 000€ de dividendes en 2025.
Avec la flat tax 2025 : Il sera imposé à 30%, soit 3 000€ d’impôt (12,8% d’impôt sur le revenu = 1 280€ + 17,2% de prélèvements sociaux = 1 720€). Le revenu net après impôt sera donc de 7 000€.
Avec le barème progressif : Supposons que son taux marginal d’imposition soit de 11%. Les dividendes bénéficient d’un abattement de 40%, soit 6 000€ imposables. L’impôt sur le revenu sera donc de 660€ (11% de 6 000€). À cela s’ajoutent 1 720€ de prélèvements sociaux, soit un total de 2 380€. Dans ce cas, le contribuable économise 620€ par rapport à la flat tax.
Cet exemple montre bien qu’il est essentiel de comparer la flat tax 2025 et le barème progressif avant de faire son choix.
La flat tax, ou prélèvement forfaitaire unique (PFU), est un impôt forfaitaire de 30 % qui s’applique aux revenus du capital comme les dividendes, intérêts et plus-values mobilières.
En 2025, le taux de la flat tax reste fixé à 30 %, composé de 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux.

Article écrit par Clementine
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