Créez votre entreprise gratuitement avec Clementine
Créer mon entreprise
Création d'entreprise offerte (jusqu’au 10/11) ! ⏳ J’en profite

Le Blog de Clementine
Guides, conseils et astuces pour piloter votre activité avec sérénité.
Dernière mise à jour le · 7 min

Résumé de l’article
Une association est une structure à but non lucratif permettant à plusieurs personnes de se regrouper autour d’un projet commun.
Les principales formes sont l’association de fait, l’association déclarée, l’association avec agrément et l’association d’utilité publique.
La création nécessite la rédaction de statuts, la déclaration en préfecture et la publication d’un avis au Journal officiel.
Une association fonctionne grâce à ses membres, ses dirigeants et ses ressources, comme les cotisations, les dons ou les subventions.
Ses avantages incluent la souplesse et les aides financières, tandis que ses limites concernent la non-lucrativité et les obligations administratives.
Vous vous demandez quels sont les types d'association et lequel correspond le mieux à votre projet ? Derrière ce terme se cachent plusieurs formes juridiques avec des règles, des droits et des obligations bien distincts. Comprendre ces différences est essentiel avant de lancer votre structure et de la faire fonctionner correctement.
Dans cet article, vous découvrirez ce qu’est une association, les différentes formes existantes, leurs spécificités et toutes les étapes pour en créer une en toute légalité. On vous explique tout dans ce guide complet.
En France, la grande majorité des associations sont régies par la loi du 1er juillet 1901. Une association est une convention par laquelle plusieurs personnes mettent en commun leurs connaissances ou leurs activités dans un but autre que le partage de bénéfices. Autrement dit, c’est une structure à but non lucratif qui permet à des individus de se rassembler autour d’un projet commun : sport, culture, entraide, environnement, etc.
L’association loi 1901 offre une grande liberté d’organisation et ne nécessite pas de capital social minimum. Toutefois, selon son statut, ses droits et obligations peuvent varier. C’est pourquoi il est essentiel de bien comprendre les différents types d’association avant de se lancer.
Toutes les associations n’ont pas la même reconnaissance juridique ni les mêmes obligations. Il existe plusieurs formes prévues par la loi :
L’association de fait est la forme la plus simple. Elle résulte d’un accord entre plusieurs personnes pour agir ensemble, sans accomplir de formalités administratives. Aucun dépôt en préfecture n’est nécessaire, mais cette liberté a un prix : l’association de fait n’a pas de personnalité juridique. Elle ne peut donc pas ouvrir de compte bancaire, recevoir de subventions publiques ou ester en justice.
Cette forme est souvent utilisée pour des projets ponctuels ou des collectifs informels. Cependant, elle reste fragile sur le plan juridique.
L’association déclarée est la forme la plus courante. Elle est enregistrée en préfecture et dispose ainsi de la personnalité morale et de la capacité juridique. Cela signifie qu’elle peut ouvrir un compte bancaire, signer des contrats, recevoir des dons et subventions, et même embaucher du personnel.
Cette reconnaissance implique certaines obligations, notamment la rédaction de statuts et la publication d’un avis au Journal officiel des associations et fondations d’entreprise (JOAFE).
Certaines activités nécessitent un agrément pour fonctionner légalement ou obtenir des avantages spécifiques. L’agrément est accordé par l’État ou une collectivité territoriale et atteste que l’association respecte des critères précis (transparence financière, qualité de l’encadrement, utilité sociale). Ce type d’association bénéficie généralement d’avantages fiscaux et peut recevoir des subventions plus importantes.
Association sportive : il est possible de solliciter un agrément « jeunesse et sport » après trois années d’activité. Cette reconnaissance officielle ouvre la porte à des aides financières publiques et peut également permettre de réduire les charges sociales liées aux salariés employés par l’association.
Association dédiée à l’aide à la personne : il est essentiel de s’assurer que l’activité envisagée ne nécessite pas un agrément spécifique. C’est généralement le cas pour les services liés à la garde de jeunes enfants, à l’assistance des personnes âgées ou en situation de handicap.
Association de chasse ou de pêche : bien qu’un agrément communal ne soit pas obligatoire, il est fortement conseillé d’en faire la demande. Cette démarche peut offrir certains avantages, comme l’accès à des subventions accordées par les collectivités locales.
C’est la forme la plus prestigieuse et la plus contraignante. Une association d’utilité publique est reconnue par décret après un examen rigoureux de son objet, de son fonctionnement et de sa solidité financière. Elle doit exister depuis au moins trois ans, avoir un rayonnement national et un budget conséquent.
Cette reconnaissance permet à l’association de recevoir des dons et legs avec des avantages fiscaux pour les donateurs. Elle est souvent accordée aux grandes associations caritatives, culturelles ou scientifiques.
Au-delà de la forme juridique, les associations se distinguent aussi par leur objet social. Voici deux exemples parmi les plus répandus :
Ces associations regroupent des passionnés autour d’activités sportives, artistiques ou culturelles. Elles jouent un rôle essentiel dans la vie locale en proposant des cours, des événements et des animations. Ce type d’association est très répandu, notamment sous la forme d’associations déclarées avec agrément.
Ces associations œuvrent dans le domaine social et sanitaire : aide aux personnes en difficulté, soins, prévention des maladies, soutien psychologique. Ce type d’association est souvent reconnu d’utilité publique ou bénéficie d’agréments spécifiques pour mener ses missions.
Créer une association ne se fait pas au hasard. Voici les étapes clés :
Les statuts sont le socle juridique de l’association. C’est un document essentiel qui engage tous les membres et qui sera exigé lors de la déclaration en préfecture. Il doit inclure plusieurs éléments obligatoires :
Le nom de l’association
L’adresse du siège social, qui peut être au domicile du président, d’un membre, ou dans un local dédié
L'objet de l'association, c’est-à-dire son but
La composition des organes dirigeants et leurs rôles (président, trésorier, secrétaire, etc.)
Le mode de convocation et de fonctionnement des assemblées générales
Les catégories de membres, leurs droits et devoirs
Les cotisations et les modalités de contribution financière des membres
Les ressources financières de l'association et leur utilisation
Les règles de modification des statuts et de dissolution de l'association
Pour obtenir la personnalité morale, il est indispensable de déclarer l’association auprès de la préfecture ou sous-préfecture compétente. Cette démarche peut se faire en ligne ou sur place. Il faut fournir les statuts, la liste des dirigeants et le procès-verbal de l’assemblée constitutive. Une fois validée, la déclaration donne lieu à un récépissé officiel. Les documents à fournir sont :
Le formulaire Cerfa de déclaration de création.
La liste des dirigeants, remplie sur un autre formulaire Cerfa.
Un exemplaire des statuts, daté et signé par au moins deux membres fondateurs.
Le procès-verbal de l’assemblée constitutive, mentionnant les identités des signataires
Une fois ces documents validés, la préfecture vous attribue un numéro RNA (Répertoire National des Associations) qui officialise l’existence de l'association.
Après la déclaration, l’association doit être rendue publique par la publication d’un avis au Journal officiel des associations et fondations d’entreprise (JOAFE). Cette étape finalise la reconnaissance légale de l’association et permet de commencer à agir en toute légalité.
Selon le type d’association, il peut être nécessaire de demander un agrément ou une reconnaissance d’utilité publique, ce qui implique des démarches supplémentaires et des conditions plus strictes.
Une association fonctionne grâce à ses membres, ses dirigeants (bureau, conseil d’administration) et ses assemblées générales. Son financement peut provenir de cotisations, de dons, de subventions ou encore d’activités économiques accessoires (dans la limite du respect du but non lucratif).
Il est également possible de modifier les statuts en assemblée générale ou de dissoudre l’association volontairement. En cas de dissolution, les biens doivent être attribués conformément à la loi et aux statuts.
Créer une association présente plusieurs atouts. Tout d’abord, sa création est simple et rapide, notamment pour une association loi 1901 déclarée. Elle offre également une grande souplesse dans son fonctionnement : les fondateurs sont libres de définir leurs règles internes à travers les statuts.
De plus, certaines associations peuvent bénéficier d’avantages fiscaux et de subventions, ce qui constitue un soutien financier important. Enfin, une association permet de fédérer des personnes autour d’un projet commun, ce qui favorise la cohésion sociale et le dynamisme local.
Malgré ses avantages, une association comporte aussi des limites. Elle ne peut pas avoir un but lucratif, ce qui signifie que les bénéfices réalisés ne peuvent pas être distribués aux membres. Les dirigeants peuvent également engager leur responsabilité en cas de mauvaise gestion, en particulier dans le cas des associations de fait.
De plus, certaines formes d’association impliquent une gestion administrative complexe, notamment celles qui demandent un agrément ou une reconnaissance d’utilité publique. Enfin, trouver des financements pérennes peut représenter un défi pour assurer la continuité des activités.
Une association est une forme spécifique d’organisation à but non lucratif, tandis qu’une organisation peut être lucrative ou non.
Une association est un groupement de personnes autour d’un projet sans but lucratif, et les types d’association désignent les différentes formes ou catégories existantes selon leur objet et leur statut juridique.

Article écrit par Clementine
Créez votre entreprise gratuitement avec Clementine
Créer mon entreprise

Vous hésitez entre le statut de SAS ou SASU pour votre entreprise ? C’est une question fréquente chez les entrepreneurs au moment de se lancer. Bien que très proches juridiquement, ces deux statuts présentent des différences à connaître avant de faire un choix.
7 min

La SCI attire de plus en plus d’investisseurs qui souhaitent gérer un bien immobilier à plusieurs. Vous avez déjà entendu parler de cette structure mais vous ne savez pas vraiment comment elle fonctionne, ni si elle est adaptée à votre projet ? Ce guide clair et complet vous explique tout : définition, fonctionnement, fiscalité, avantages, limites et cas pratiques.
8 min

·
Capital social : définition, utilité, montant, apportsVous vous demandez à quoi sert vraiment le capital social d’une entreprise ? Est-ce seulement une formalité légale ou un véritable levier stratégique pour la crédibilité, le financement et la gouvernance d’une société ? Ce montant inscrit dans les statuts joue pourtant un rôle important dès la création et tout au long de la vie d’une société.
10 min