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Dernière mise à jour le · 6 min

Le retour sur investissement (ROI) est souvent la question clé derrière chaque projet : est-ce que ce que vous dépensez rapporte vraiment plus que ce que vous investissez ? La plupart des projets coûtent du temps et de l’argent, mesurer son ROI devient donc indispensable pour avancer avec clarté et prendre de meilleures décisions.
Dans cet article, vous découvrirez ce qu’est le retour sur investissement, la formule simple pour le calculer ainsi que des exemples concrets.
Le retour sur investissement, souvent abrégé en ROI (Return On Investment), désigne un indicateur qui mesure la rentabilité d’une action, d’un projet ou d’une dépense engagée.
Il permet de savoir si les ressources consacrées, qu’elles soient financières, humaines ou matérielles, ont généré un bénéfice supérieur à ce qu’elles ont coûté. C’est une façon de comparer ce que l’on a investi avec ce que cela a rapporté.
Plus le retour sur investissement est élevé, plus l’opération est considérée comme efficace. À l’inverse, un retour faible ou négatif met en évidence une action qui n’a pas atteint ses objectifs ou qui a engendré des pertes.
La formule la plus couramment utilisée pour calculer le retour sur investissement est très simple :
ROI = (Gain net de l’investissement ÷ Coût de l’investissement) × 100
Autrement dit, on compare ce que l’investissement a rapporté avec ce qu’il a coûté, puis on exprime le résultat en pourcentage.
Imaginons que vous lanciez une campagne publicitaire qui vous coûte 5 000 €. Grâce à cette campagne, vous générez 12 000 € de chiffre d’affaires supplémentaires.
Gain net = 12 000 € – 5 000 € = 7 000 €
ROI = (7 000 ÷ 5 000) × 100 = 140 %
Dans ce cas, votre campagne vous a rapporté 1,4 fois son coût initial. On peut donc dire que pour chaque euro investi, vous en avez gagné 1,40 € de plus.
Le moment idéal pour calculer le retour sur investissement dépend du type du projet ou d’action. Il ne s’agit pas d’une opération unique figée dans le temps, mais plutôt d’un suivi régulier qui permet de prendre des décisions éclairées.
En pratique, il est recommandé de réaliser un premier calcul avant même de lancer l’initiative afin de valider vos hypothèses et de vérifier que l’investissement envisagé a du sens.
Ce travail préparatoire doit être complété par un suivi pendant la mise en œuvre, les indicateurs permettant alors de savoir si les résultats vont dans la bonne direction ou si des ajustements sont nécessaires pour maximiser la rentabilité.
Puis le calcul du ROI prend toute sa valeur une fois la période définie écoulée, par exemple à la fin d’une campagne marketing, d’une année budgétaire ou d’un cycle de projet complet.
Il ne faut cependant pas voir le ROI comme un chiffre à figer une bonne fois pour toutes. Les marchés, les coûts et les comportements des clients évoluent rapidement. C’est pourquoi une réévaluation régulière du ROI, à intervalles stratégiques (trimestriels, semestriels, ou annuels selon le contexte), permet de mesurer la performance dans la durée et de comparer différents projets entre eux.
Le temps de retour sur investissement, souvent abrégé en TRI, correspond à la durée nécessaire pour qu’un investissement rembourse sa mise initiale grâce aux gains qu’il génère. Autrement dit, il s’agit du délai au bout duquel vous commencez réellement à « rentrer dans vos frais ».
Cet indicateur est particulièrement utile, car il traduit de façon très concrète la rentabilité d’un projet, non pas en pourcentage ou en projection complexe, mais en temps.
Par exemple, si vous investissez dans une nouvelle machine pour votre entreprise et que les économies ou revenus générés couvrent son coût au bout de 18 mois, alors le TRI de votre investissement est de 18 mois.
L’intérêt du TRI est donc de savoir en combien de temps un projet devient « rentable » et commence à produire un bénéfice net.
💡 À savoir : il est important de ne pas confondre le temps de retour sur investissement (TRI) avec le taux de rendement interne (TRI). Le premier exprime une durée, tandis que le second est un indicateur financier exprimé en pourcentage, qui mesure la rentabilité moyenne d’un investissement sur toute sa durée de vie.
Le calcul du retour sur investissement immobilier repose essentiellement sur une comparaison entre ce que le bien rapporte et ce qu’il a réellement coûté. Pour y parvenir, il faut d’abord dresser un portrait réaliste des revenus que la propriété génère, puis soustraire toutes les charges qui y sont associées.
Concrètement, il s’agit d’additionner les loyers perçus et, le cas échéant, les revenus supplémentaires liés à l’exploitation du logement (stationnement, location à court terme, services additionnels...). De ce total, on retranche ensuite les dépenses récurrentes : remboursement hypothécaire (capital et intérêts), taxes municipales et scolaires, frais d’entretien, assurances, gestion locative ou toute autre charge incontournable. Le résultat correspond au revenu net annuel.
Une fois ce chiffre établi, on le compare à l’investissement initial. Celui-ci ne se limite pas à la mise de fonds, il faut aussi tenir compte des frais de transaction (notaire, inspection, taxe de bienvenue, courtage...) ainsi que des travaux de rénovation ou de mise aux normes réalisés avant de mettre le bien en location.
La formule se résume alors à diviser le revenu net annuel par l’investissement total, puis à multiplier le résultat par 100 pour obtenir un pourcentage. Ce ratio permet de savoir en un coup d’œil si le projet génère une rentabilité intéressante et, surtout, de le comparer objectivement à d’autres opportunités.
Imaginons un duplex acheté 250 000 €. Vous versez une mise de fonds de 50 000 €, à laquelle s’ajoutent 5 000 € de frais de notaire et d’inspection, ainsi que 10 000 € de rénovations. Votre investissement total s’élève donc à 65 000 €.
Les deux logements vous rapportent 2 200 € par mois, soit 26 400 € par an. En déduisant les dépenses annuelles (hypothèque, taxes, entretien, assurances) qui atteignent 20 400 €, il vous reste un revenu net de 6 000 € par an.
En appliquant la formule, on obtient :
ROI = (6 000 ÷ 65 000) × 100 = 9,2 %
Dans ce scénario, l’investissement génère donc un rendement annuel de 9,2 %, ce qui est considéré comme une performance intéressante dans le domaine immobilier.
Un bon retour sur investissement se définit par des gains supérieurs aux coûts engagés, tout en atteignant les objectifs fixés. Il reflète non seulement une rentabilité financière, mais aussi une création de valeur durable et mesurable pour l’organisation.
Un ROI positif signifie que les bénéfices générés dépassent les coûts engagés. Autrement dit, l’investissement a produit de la valeur nette pour l’organisation, traduisant une rentabilité réelle et mesurable.
Un retour sur investissement négatif signifie que les coûts dépassent les bénéfices générés. L’investissement n’a donc pas créé de valeur et entraîne une perte pour l’organisation.

Article écrit par Clementine
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