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Dernière mise à jour le · 8 min

Résumé de l’article
Une écriture comptable enregistre chaque opération financière selon le principe de la partie double, avec un débit et un crédit de même montant.
Elle assure la traçabilité, la fiabilité et la conformité légale des comptes de l’entreprise.
Chaque écriture comprend une date, un justificatif, un libellé, les comptes débités et crédités, les montants et l’équilibre des flux.
Les règles essentielles incluent la partie double, la sincérité, la non-compensation, la permanence des méthodes et l’intangibilité des écritures.
L’enregistrement se fait dans les journaux comptables, puis dans le grand livre et la balance, sur la base de pièces justificatives conservées 10 ans.
Chaque entreprise enregistre ses opérations pour suivre l’argent qui entre et qui sort. C’est là qu’intervient l’écriture comptable : elle sert à noter chaque achat, chaque vente ou chaque paiement dans les comptes de l’entreprise. Grâce à elle, la comptabilité reste claire, à jour et conforme aux règles.
Mais à quoi sert exactement une écriture comptable ? Comment la faire correctement ? Et quelles règles faut-il connaître ? On vous explique tout dans ce guide.
Une écriture comptable est une inscription dans les comptes d’une entreprise qui traduit une opération financière ou économique. Elle permet d’enregistrer de manière précise un mouvement affectant le patrimoine ou le résultat (comme un achat, une vente, un paiement ou une réception d’argent).
Chaque écriture comptable respecte le principe de la partie double : elle comporte au moins un débit et un crédit, de même montant, pour assurer l’équilibre des comptes.
Une écriture comptable sert principalement à documenter et structurer toutes les opérations financières d’une entreprise, pour plusieurs fins importantes :
Assurer la traçabilité : chaque transaction est enregistrée de façon précise (date, montant, comptes concernés), ce qui permet de retrouver l’origine de toute opération.
Garantir la fiabilité des comptes : en utilisant le principe de la partie double (débit = crédit), elle assure que les comptes sont équilibrés et cohérents.
Produire les états financiers : toutes les écritures alimentent le bilan, le compte de résultat et les annexes.
Répondre aux obligations légales et fiscales : elles constituent la base des contrôles, audits ou vérifications par l’administration ou des tiers.
Une écriture comptable se compose de plusieurs éléments essentiels qui assurent la clarté, la cohérence et la fiabilité des enregistrements financiers. Chacun joue un rôle précis dans la traçabilité des opérations et la compréhension des flux comptables.
Voici les principaux éléments qui la composent :
La date de l’opération : indique le moment exact où la transaction a eu lieu.
La référence de la pièce justificative : correspond au document support (facture, reçu, relevé bancaire...) prouvant l’opération.
Le libellé : une courte description permettant d’identifier la nature de la transaction.
Les comptes mouvementés : chaque écriture implique au moins un compte débité et un compte crédité.
Le montant de l’opération : précise la valeur enregistrée pour chaque compte.
Le sens du flux (débit/crédit) : indique si le compte est utilisé comme emploi (débit) ou ressource (crédit).
L’équilibre de l’écriture : le total des débits doit toujours être égal au total des crédits.
Pour être valide, une écriture comptable doit respecter plusieurs règles fondamentales qui garantissent la fiabilité et la cohérence des comptes. Ces principes assurent une comptabilité claire, vérifiable et conforme aux obligations légales.
Voici les principales règles à connaître :
Principe de la partie double : chaque écriture doit comporter au moins un débit et un crédit, pour un total toujours équilibré.
Pièce justificative obligatoire : chaque opération doit être appuyée par un document (facture, reçu, relevé bancaire…) prouvant sa réalité.
Principe de sincérité : les écritures doivent refléter fidèlement la situation économique réelle de l’entreprise.
Principe de non-compensation : il est interdit de compenser un compte avec un autre, les charges, produits, actifs et passifs doivent être enregistrés séparément.
Principe de permanence des méthodes : les règles comptables appliquées doivent rester les mêmes d’un exercice à l’autre pour assurer la comparabilité des résultats.
Principe d’intangibilité des écritures : une écriture validée ne peut pas être effacée ou modifiée directement. Toute correction passe par une écriture d’ajustement ou d’annulation.
Ces règles constituent la base d’une tenue comptable rigoureuse et permettent de garantir la fiabilité des états financiers de l’entreprise.
Pour déterminer si une opération doit être enregistrée au débit ou au crédit, il faut d’abord identifier la nature du compte concerné et savoir si son solde augmente ou diminue.
En comptabilité, chaque type de compte obéit à une règle précise :
Les comptes d’actif (banque, caisse, stocks, immobilisations) et les comptes de charges (achats, salaires, loyers) augmentent au débit et diminuent au crédit.
Les comptes de passif (dettes, emprunts, capitaux propres) et les comptes de produits (ventes, prestations, revenus financiers) augmentent au crédit et diminuent au débit.
En pratique, il suffit donc d’analyser l’effet de l’opération. Si elle fait augmenter un actif ou une charge, on la passe au débit, si elle fait augmenter un passif ou un produit, on la passe au crédit.
Par exemple, lors de l’achat d’un ordinateur payé par virement, le compte de matériel (actif) est débité, car l’entreprise acquiert un bien, tandis que le compte bancaire est crédité, car la trésorerie diminue.
Une écriture comptable doit être enregistrée dans un cadre précis et selon une méthode rigoureuse afin d’assurer la fiabilité des comptes de l’entreprise.
Les opérations sont d’abord saisies dans un journal comptable, qui regroupe toutes les écritures par nature :
Journal des ventes pour les factures clients
Journal des achats pour les factures fournisseurs
Journal de banque pour les mouvements de trésorerie
Journal des opérations diverses pour les écritures exceptionnelles
Une fois enregistrées, ces écritures sont reportées dans le grand livre, où chaque compte (banque, clients, fournisseurs, etc.) retrace l’ensemble de ses mouvements.
L’ensemble de ces données alimente ensuite la balance comptable, utilisée pour établir les états financiers comme le bilan ou le compte de résultat.
L’enregistrement suit un processus précis :
Identifier le bon journal selon la nature de l’opération.
Saisir l’écriture dans l’ordre chronologique, sans rature ni blanc.
Renseigner les mentions obligatoires : date, référence du justificatif, libellé, comptes débités et crédités, montants correspondants.
Vérifier l’équilibre entre le débit et le crédit avant validation.
Reporter automatiquement dans le grand livre, étape souvent gérée par un logiciel de comptabilité.
Aujourd’hui, la plupart des entreprises utilisent un logiciel comptable qui automatise la saisie, le contrôle et la production du fichier des écritures comptables (FEC), exigé en cas de contrôle fiscal.
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L’écriture d’achat permet d’enregistrer une dépense engagée par l’entreprise, qu’il s’agisse de marchandises, de fournitures ou de prestations de services.
Lors de la réception de la facture fournisseur, on enregistre :
au débit du compte d’achats (classe 6) : le montant hors taxes (HT)
au débit du compte 44566 - TVA déductible sur autres biens et services : le montant de la TVA
au crédit du compte 401 - Fournisseurs : le montant toutes taxes comprises (TTC), représentant la dette envers le fournisseur
Lors du paiement de la facture, on passe :
au débit du compte 401 – Fournisseurs : pour annuler la dette
au crédit du compte 512 - Banque (ou 531 - Caisse) : pour le règlement effectué
L’écriture de vente enregistre un revenu généré par l’entreprise à la suite d’une prestation ou d’une livraison.
Lors de l’émission de la facture client, on comptabilise :
au débit du compte 411 – Clients : le montant TTC dû par le client
au crédit du compte de produits (classe 7) : le montant HT correspondant à la vente
au crédit du compte 44571 – TVA collectée : la TVA facturée au client
Lors de l’encaissement du paiement, on enregistre :
au débit du compte 512 – Banque (ou 531 – Caisse) : le montant reçu
au crédit du compte 411 – Clients : pour solder la créance
Ces écritures permettent de retracer fidèlement les mouvements financiers liés aux achats et aux ventes, tout en assurant la cohérence du suivi comptable.
En comptabilité, il existe plusieurs types d’écritures comptables, chacune correspondant à une catégorie d’opérations précises. Elles sont enregistrées dans des journaux distincts selon leur nature.
Voici les principales :
Les écritures d’achats : elles enregistrent les dépenses liées à l’activité de l’entreprise, comme les factures de fournisseurs, les frais généraux ou les services extérieurs.
Les écritures de ventes : elles concernent les factures émises aux clients et traduisent les produits générés par l’activité.
Les écritures de trésorerie : elles retracent les mouvements financiers (paiements, encaissements, virements, retraits ou dépôts en banque).
Les écritures de paie : elles permettent de comptabiliser les salaires, les cotisations sociales et les charges patronales.
Les écritures d’opérations diverses : elles regroupent toutes les autres opérations comme la TVA, les amortissements, les provisions ou les régularisations internes.
Les écritures d’inventaire : elles sont passées en fin d’exercice pour ajuster les comptes, par exemple avec les charges à payer, les produits à recevoir ou les dotations aux amortissements.
Chaque écriture doit être justifiée par une preuve concrète de l’opération qu’elle représente. Cette exigence garantit la fiabilité des comptes et permet de répondre aux obligations légales en matière de transparence et de contrôle.
Toute écriture comptable s’appuie sur une pièce justificative : facture, reçu, relevé bancaire, note de frais, bulletin de paie... Ce document atteste que la transaction a bien eu lieu et doit mentionner la date, la nature de l’opération, les parties concernées et le montant.
Pour assurer la traçabilité, chaque écriture renvoie à un numéro de pièce ou à une référence comptable qui permet de relier rapidement l’opération à son justificatif.
Les pièces justificatives doivent être conservées pendant 10 ans à compter de la clôture de l’exercice. Elles peuvent être archivées sous format papier ou numérique, à condition que leur authenticité, leur lisibilité et leur intégrité soient garanties.
Un classement rigoureux (par date, type de document ou numéro de pièce) facilite la consultation en cas de contrôle fiscal ou d’audit. En effet, l’entreprise doit pouvoir présenter à tout moment les justificatifs des écritures comptables enregistrées, faute de quoi elle s’expose à des sanctions ou à un redressement.
Pour annuler une écriture comptable, on passe une écriture inverse : même comptes, mêmes montants, mais sens opposé. Cela corrige l’erreur tout en conservant la traçabilité comptable.

Article écrit par Clementine
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